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DLM : Le teaser – Premières images

Et bien !

Voilà longtemps que nous n’avions pas fait de mise à jour sur ce site. Et c’est un jour à marquer d’une pierre blanche, il est temps aujourd’hui de dévoiler, et pas du tout en exclusivité, le teaser du long métrage que Pascal et moi avons tourné l’année dernière pour ceux qui auraient la mémoire plutôt courte.

Alors certes, les images ne sont plus très fraîches, au moins 5 jours, et on sait que 5 jours à l’échelle du web, c’est une éternité. Mais peu importe, c’est notre site après tout, et notre version aura au moins l’avantage d’être visible en haute définition et pour le coup, en exclu. Trêve de mise en condition, les images, point.

Vos réactions sont tout à fait les bienvenues, même si, bien sur, il ne s’agit que d’une mise en bouche. A bientôt donc, en vidéo, et à la prochaine, pour la bande annonce officielle qui devrait être diffusée aux alentours du 15 mai.

Ah ! A propos, pour ceux qui ne suivraient pas les « nouveaux moyens sociaux de communication modernes », le film sortira le 6 juillet en lieu et place du 15 juin.

Retrouver d’ailleurs les dernières infos sur le film sur www.facebook.com/derrierelesmurs, LE site officiel.

 

La date de sortie et retour sur notre Gérardmer…

Nous venons d’apprendre que Derrière les Murs sortira le 15 juin 2011, le film conservera aussi son titre, un temps fort discuté. Finalement nous resterons sur notre première proposition. Joie.

Ce post est aussi l’occasion de revenir sur un rapide aller retour au festival du film fantastique de Gérardmer dans les Vosges. Nos amis de la région Lorraine nous avaient fait l’honneur insigne de nous inviter à une conférence dédiée aux nouvelles technologies dans le cinéma fantastique. Vaste sujet.

C’était mercredi dernier, Pascal et moi partions pour Gérardmer, une « station de ski sans un flocon de neige » dixit une connaissance bien informée. Nous nous rendions donc là bas, le coeur et le bagage léger. Dans le train du festival, nous croisons quelques membres du jury, Alexandre Aja, Clovis Cornillac et Fred Cavayé entre autres. Du beau monde en somme. Mais perdus dans nos pensées et parfaitement inconscients de ce qui nous attend, nous passons l’essentiel du voyage à disserter à disserter sur les mérites du sandwich Lenôtre généreusement fourni par l’organisation.

Toutefois, au fur et à mesure de notre voyage vers l’est, un doute nous étreint. On dirait bien qu’il fait froid. A peine couvert, nous nous regardons Pascal et moi. Non, cela ne se peut pas, on nous l’a pourtant dit. Descente du train. Agitation. Voyage en voiture. Et constatation stupéfiée.

Oups... Il a neigé...

Bon, après tout la neige c’est joli… Sitôt acceptée cette situation blanche et froide, nous nous dirigeons vers l’espace lac ou est projeté, en guise d’ouverture du festival, un film oubliable au titre tout aussi convenu, « Devil ». S’en suit un repas de gala plutôt détendu où nous échangeons quelques vues passionnés sur le cinéma en général avec Julien Maury et Alexandre Bustillo, les réalisateurs d’ A l’intérieur.

Le lendemain, c’est le « grand jour », notre intervention en tant que conférencier. La salle est vaste, gigantesque même, 40 places. L’horaire propice à la bousculade et aux empoignades, 10h30. Surtout nous débattions en même temps que la projection d’un film en compétition. Le résultat ne se fait donc pas attendre.

Une ambiance de cours d'histoire à 8h du matin.

Bref nous ne fûmes pas emmerdés par le monde.

Un débat passionné et passionnant. L'image comprend toutefois une erreur, la trouverez vous ?

Toutefois je triche un peu, une vingtaine de personnes étaient présentes. Et les rares participants semblaient enthousiastes et passionnés par nos paroles émérites, cela est toutefois bien normal quand on connait nos qualités reconnues d’orateurs. Au premier rang, je remarquais un Jean Pierre Putters endormi, sans doute déjà gagné par la force de nos arguments. Au bout de deux heures de ce traitement, nous conclûmes sur la pertinence de nos choix techniques dans l’indifférence d’une assistance déjà tournée vers la problématique insoluble du déjeuner.

L’après midi après une petite virée au bord des pistes de ski ou Pascal nous laissait admirer la qualité de son expression corporelle, nous nous dirigions vers la conférence de l’après midi consacrée à la censure.

Pascal, visiblement content.

La conférence était plus fréquentée, l’horaire post déjeuner, l’absence de projection synchrone, le sujet polémique et la présence des deux réalisateurs d’ A l’intérieur, jouèrent à plein dans le succès relatif de ce petit symposium. Bien entendu tout le monde était contre la censure honteuse de notre pays opprimé. Nous participâmes un poil, bien calés au premier rang. Rapidement, à court d’arguments, le débat finissait pour la plus grande satisfaction de tous.

Le soir même nous assistions à la projection du film Mirages. Pour la première fois depuis mes 6 ans, je plaçais mon manteau sous mon derrière pour essayer de voir le film, coincés que nous étions derrière des rugbymen locaux, le tout dans une salle de bal reconvertie pour l’occasion en salle de cinéma incommode… Le lendemain, il était déjà temps de rentrer…

Bref, un voyage sympathique. Nous remercions d’ailleurs Marie Alix Fourquenay de la commission du film de la région Lorraine, pour son accueil enthousiaste et énergique. Nous reviendrons, c’est sûr.

Post Production, suite et fin

Bonjour à nos fidèles, et tout d’abord bonne année à tous, après tout nous sommes encore au mois de janvier et il serait dommage de ne pas respecter les traditions. Chose faite.

Et bien voilà. Après plusieurs mois de dur labeur pour tous les intervenants techniques de Derrière les Murs, la post production du film touche à sa fin. La dernière étape, le mixage, a pris fin le jeudi 6 janvier.

Le mixage. L’étape oubliée de la post production. Personne n’en parle jamais ; les making of passent généralement sous silence (facile) cette étape finale qui façonne pourtant un film en profondeur.

On a l’habitude, assez dévoyée je le concède, de dire que le son d’un film c’est 50% de l’expérience cinématographique. Comment alors expliquer que son étape la plus jouissive reste si obscure. Car il est véritablement exaltant d’élaborer le son du film, de jouer sur le niveau de tel ou tel élément : musique, dialogue ou encore bruitage. D’y ajouter un effet de résonance, de volume, etc. Plaisir de béotien sans doute pour Pascal et moi tant l’étape nous était mystérieuse et fantasmée. Tout au long du montage son, nous avions pris l’habitude de dire « On verra au mix », et bien nous avons vu.

L'équipe, en train de visionner une bobine avec nos seyantes lunettes 3D... De Gauche à droite, Gaël, moi même, Pascal et Steven.

Steven Ghouti, le mixeur était derrière la console, secondé courageusement par le monteur son Gaël Nicolas. Les locaux de SIS à la Garenne Colombes furent les témoins de ces séances studieuses où Steven et Gaël nous faisaient écouter leurs propositions. Car c’était le jeu et la méthode que nous avions adoptés, les laisser défricher, proposer, puis rebondir sur leur vision avec le recul de ceux qui n’ont pas assisté à toute l’élaboration. Du coup le tout s’est fait en bonne intelligence et dans une ambiance plaisante et amicale comme il se faut.

La console de mixage

Je ne résiste pas à l’envie de dévoiler quelques photos de l’équipe « au travail ». Dommage toutefois que personne n’ait pensé à immortaliser l’étape du bruitage qui consiste à bruiter chacun des éléments du film pour la future bande son internationale et pour pallier aux carences du son direct. Un bruiteur et son assistant s’agitent devant un écran pour reproduire le moindre son provenant du film : pas, bruits de porte, mais aussi « présences des acteurs » (le froissement léger des vêtements…), etc. Bref, un boulot rarement mis en avant, exécuté par des artisans pointus et géniaux.

Mais aussi une étape à hurler de rire.

Voir s’agiter le bruiteur avec des chaussures de femme et une robe à la main pour simuler le froissement des vêtements est une vision à laquelle un esprit peu préparé peut difficilement résister. Ce fut le cas de Pascal, obligé de quitter le studio pendant quelques minutes lors d’une de nos visites.

Au final, depuis le 15 août jusqu’à aujourd’hui, nous avons supervisé la post production de ce premier long métrage qui nous fuyait depuis la fin de nos aventures « court-métragesques ». Et bien c’est terminé. Il ne nous reste plus qu’à nous confronter au jugement de la critique et du public à une date qui semble devoir être située en Juin. Et de penser à la suite aussi.

On vous tiendra au courant.

DLM, the end...

La station de Gaël au montage son chez SIS. Déjà du passé.

Enregistrement musical à Skopje…

…et Skopje, c’est en Macédoine, un pays charmant de l’ex Yougoslavie. Ici les gens parlent bien evidemment anglais couramment, les bus ont le wifi et il y’a même un McDonald’s.

Skopje. Ville de lumière. Surtout en hiver...

Attention par contre à ne pas abuser de la bonté des locaux, il reste encore interdit d’amener une kalachnikov au commissariat central de la ville comme l’indiquent de petits stickers. Gageons qu’avec l’entrée future dans l’UE, ces dernières restrictions à la liberté totale disparaîtront enfin.

Faut pas déconner quand même...

Ce qu’ils ont aussi ces braves gens, ce sont des musiciens, et de bons en plus. Pour des raisons évidentes, nous avons donc fait le déplacement pour enregistrer la musique de Derrière les Murs du mercredi 24 au samedi 27 Novembre. Au programme, 4 sessions d’enregistrement de 3h chacune. Au « casting », la section corde complète du philharmonique local. Nous avions décidé avec notre compositeur David Reyes de partir sur une orchestration très corde. Ce fut fait. 40 musiciens nous attendaient là bas, encadrés par une équipe française (http://www.fames-project.com) qui a monté sur place un véritable orchestre dédié, à coût raisonnable, à la musique de film. Le tout dans les locaux sur-dimensionnés de la radio télévision, datant de l’époque communiste, parfaitement surréalistes. Les couloirs interminables semblent être restés bloqués en 1978, et des employés taciturnes et mutiques errent sans but apparent dans ce dédale orwellien.

Pascal, découvrant la modernité des installations.

Mais revenons à la musique. Bien sur, il est assez inutile de gloser sur la différence qu’il peut exister entre une maquette et ses nappes synthétiques et un véritable orchestre. Malgré toute notre « expérience » de court métragiste, c’est la première fois que Pascal et moi même avons la chance d’enregistrer de la musique en live. Du coup cette différence fondamentale nous saute bien aux yeux et aux oreilles. Evidemment l’orchestre c’est la vie. Maintenant passé ce moment flatteur pour les tympans, il va falloir intégrer tout ça au mixage, et surtout que la musique prenne sa place dans la narration. Ce qui fonctionne en maquette devrait normalement marcher mais ce n’est que la semaine prochaine que nous le saurons vraiment. Encore une étape de plus vers la complétion du film et l’aboutissement de presque 4 ans de travail… Ouch.

L'orchestre au travail. Quand même.

Nous avons profité de notre présence pour filmer quelques dizaines de minutes de l’enregistrement en nous substituant à notre réalisateur Making of, qui, pour des raisons, une fois de plus, évidentes de coût, n’a pas fait le déplacement. Du coup vous pourrez profiter de ces quelques images dans un futur module dédié j’espère.

A la prochaine donc !

Post Production, les dernières news…

Bonjour,

La post production du film Derrière les Murs se poursuit. Après la fin du montage, nous sommes maintenant occupés depuis près d’un mois avec le montage son et l’étalonnage. Enfin, occupés… Pas autant que les techniciens qui s’occupent la journée durant de ces tâches de la plus haute importance.

Et il faut dire que cela change  de voir son film en pleine résolution sur un écran de qualité et de le voir se transformer au fil des masques dynamiques, des patates et des changements de teinte apposés par Richard Deusy, l’étalonneur. Des petites touches, qui apportent énormément en terme esthétique. Certes on pinaillera que ce sont des détails en comparaison du grand tout, mais dans le cinéma, les détails comptent.

Richard Deusy devant sa console chez Quinta à Boulogne.

Et au rayon des choses importantes, cela fait aussi bien d’entendre son film d’une autre manière. Exit les effets sonores provisoires auxquels on s’était plus ou moins habitué au montage… Le son c’est après tout 50% du film. Gaël Nicolas (et son assistant Arnaud Julien) travaille donc sans relâche à rendre ce film audible, à créer ses propres sons puis à les poser sur nos images. Un gros boulot. Probablement un des plus importants. Après lui Steven Ghouti, le mixeur, prendra le relais et donnera une sonorité juste aux effets de notre ami Gaël.

Notre monteur son travaille d’ailleurs main dans la main avec notre compositeur, David Reyes, qui va bientôt s’envoler (en notre compagnie nous espérons) pour la Macédoine où 45 musiciens l’attendent pour deux jours d’enregistrement d’un score que nous aimons beaucoup. Il nous tarde d’y être. Malheureusement cet enregistrement qui a lieu dans dix jours nous privera des rencontres franco allemandes et de la conférence sur le relief à laquelle nous devions participer, mais priorité au film, les soirées de gala attendront.

Nous vous donneront quelques nouvelles à cette occasion en tout cas.

A très vite

DLM dans le nouvel obs…

…ou plutôt dans son supplément télé. Mais bon, qu’importe. L’évènement est suffisamment sympathique pour qu’on s’arrange un poil avec la réalité. Une belle double page donc, sur un ton somme toute assez mordant, qui n’est pas pour nous déplaire.

Un peu de lecture au programme donc pour vous autre.

Un petit clic sur l’article l’agrandira dans des proportions plus lisibles.

J’espère que ces quelques mots ont été instructifs. On remarquera que les rédacteurs de l’article ont pu voir la bande annonce avant qu’elle soit montée, ce qui laisse à penser que les journalistes du nouvel obs maitrisent le voyage temporel. Enfin, notons que Pascal, après avoir été qualifié de « taciturne » dans Télérama, est ici décrit comme « placide ». Les initiés relèveront l’anomalie…

A bientôt !

Julien

Satis et Rencontres Franco-Allemandes

Bonjour,

Pascal et moi même participerons à une conférence dédiée à la création d’un film en 3D à l’occasion du SATIS qui se tiendra aux palais des expositions, porte de Versailles. Celle ci aura lieu le Mercredi 20 octobre à 17h30 – Espace Thema. Si vous voulez nous entendre parler du film en compagnie d’une partie des techniciens du film, n’hésitez pas !

Autre petite nouvelle intéressante, nous participerons également le 26 novembre aux Rendez-Vous Franco-Allemand de Heidelberg  en Allemagne, organisés par Unifrance. Nous interviendront dans une conférence consacrée à la 3D, et à laquelle participeront également Alain Benguigui, le producteur de DLM, mais également le producteur du documentaire 3D consacré à Pina Bausch ainsi son réalisateur, Wim Wenders.

En espérant croiser quelques lecteurs à l’occasion d’une de ces deux conférences !

A très bientôt


Il était une fois le forum…

Au programme aujourd’hui, un peu d’histoire.

Avant de devenir un duo de réalisateurs plus ou moins prometteurs selon les avis exprimés, Pascal et moi même oeuvrions sous la bannière d’un collectif appelé 4-16 Prod. Exprimer la signification de cet acronyme barbare n’est pas si difficile, il s’agissait de l’abréviation stylisée et stylée de « 4 Saisons Productions », notre premier étendard toutefois plus digne d’une enseigne de vendeur de pizzas que d’un collectif  de cinéastes. J’imagine qu’il sera intéressant, un jour prochain, de revenir sur la genèse de ce groupe… Bref.

Notre petit groupe conversait alors sur un forum. Pour rappel, de nos jours les forums font presque figure de dinosaure au temps des réseaux sociaux et de Facebook, mais à l’époque c’était notre vitrine, le seul moyen de converser avec nous pour les quelques hurluberlus intéressés par notre travail, l’autre moyen étant une adresse email qui donnait rarement lieu à une réponse de notre part.

Lire la suite de l’article

Le montage, exercice de haute voltige

Pour les quelques fidèles, voilà quelques nouvelles, enfin.

Depuis 2 mois que le tournage de « Derrière les Murs » est terminé, nous n’avons pas chômé. Le film se construit, petit à petit, gagnant quelques images ici, en perdant d’autres là, au fur et à mesure des passes faites sur le montage d’origine. Sous nos yeux, une histoire se crée, parfois surprenante quand on repense à ce que nous avions écrit dans notre scénario. Reprenant l’adage connu, un film connaît trois phases : l’écriture, utopique, le tournage, pragmatique, et le montage, décisif. Nous aimerions pouvoir vous montrer des images mais il est encore bien trop tôt, prenez votre mal en patience, cela finira bien par arriver…

Derrière l’Avid, Richard Marizy nous apporte son expertise et sa bonne humeur, remercions au passage son assistante émérite Anne – So(lo)phie Bion ainsi que la stagiaire émérite, Camille Delprat. Une belle équipe, souriante et dévouée. De belles rencontres.

Mais déjà le montage touche à sa fin et il va nous falloir passer au montage son et à l’étalonnage… Décidément.

Et pendant ce temps sur « DLM »

Et bien oui, l’impensable est arrivé, nous allons mettre à jour le site. Et c’est depuis le poitou que j’écris, alors que le tournage de « Derrière les Murs » rentre dans sa sixième semaine et qu’il doit se terminer dans 10 jours. Bref le tournage touche à sa fin, il était temps que l’un d’entre nous dégaine son clavier, c’est désormais chose faite.

Il y’a eu quelques changements depuis la dernière news ; le point le plus notable et spectaculaire étant le casting, exit les noms évoqués précédemment, notre actrice principale est bel et bien Laetitia Casta, elle nous a fait l’honneur de rejoindre le casting de ce film,  il est d’ailleurs complété par les excellents Jacques Bonnafé, Thierry Neuvic et Roger Dumas. Une distribution de qualité au service d’un film qui, nous l’espérons, sera à la hauteur des attentes des fidèles qui nous suivent depuis des années.

En attendant les premières images qui ne devraient plus tarder, nous allons en rester là histoire de ne pas trop en dévoiler sur ce projet finalement hors norme, notre premier long métrage, le premier long métrage français en relief, bref un morceau de (notre) histoire.

A très bientôt.